La question de la censure en art pourrait apparaître, au premier abord, consensuelle, tant le terme est négativement connoté. Pourtant, si la liberté de création, corollaire de celle d’expression, est bien légalement encadrée, les limites théoriques à celle-ci le sont tout autant. Le droit d’auteur, de propriété intellectuelle, le droit à l’image, la condamnation de l’incitation à la haine ou à la violence, sont quelques-unes des bornes que le droit français place dans cette catégorie. Mais une fois ce cadre affirmé, qu’en est-il en pratique ? tout d’abord ici et maintenant, puis dans un autre espace géographique et temporel ? En quoi la censure, qu’elle soit sociale ou sociétale, étatique, ou personnelle (auto-censure) se montre-t-elle un révélateur de modernité artistique ? peut-elle être créatrice, au sens où elle ouvre de nouvelles pistes détournées ?
caroanthyagbasan
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